3 mai 2020 Par admin

Acides aminés – n°2 – pigeon voyageur

Acides Amine S N 2 Pigeon

Phénomène qui a d’ailleurs influencé les prestations sportives dans d’autres domaines.
L’empirisme a fait place à une approche beaucoup plus scientifique. Cela s’est produit d’une façon progressive. On a pris soin de ne pas rejeter brusquement ce qui avait prouvé sa valeur dans la pratique. D’après moi, on a agi sagement. Je me réjouis toujours lorsque certaines conceptions scientifiques prouvent leur valeur dans la pratique.
C’est la raison pour laquelle j’attache autant d’importance aux déclarations de grands champions qu’à celles des hommes de science.
Un très grand champion flandrien me disait un jour : « La nutrition de mes pigeons
est pour moi un point important. Je suis avec attention les évolutions dans ce domaine.
Les expériences scientifiques m’intéressent beaucoup. J’aime les voir confirmées par la pratique et. je les aborde avec prudence, car en colombophilie la moindre petite erreur se paie. »

Acides aminés

Si la nouvelle conception, en ce qui concerne le métabolisme de la graisse, aminés commence à être connue en colombophilie, on peut également dire que la connaissance du métabolisme des protéines a connu un développement spectaculaire ces dernières années.
On attache de plus en plus de l’importance à la qualité des protéines et à leurs composants : les acides aminés.
On connaît actuellement 22 acides aminés dont 8 sont soi-disant essentiels. Parce que l’organisme ne peut pas les fabriquer, ils doivent être présents dans l’alimentation. Pour les jeunes êtres il y a un neuvième acide aminé qui semble essentiel (parce qu’il ne savent pas le fabriquer en suffisance), notamment l’histidine.
Parce que les acides aminés sont devenus courants dans les produits spécialisés pour pigeons (combinés avec des vitamines), je ne manquerai pas de vous donner le nom de ceux qui sont « essentiels ».

Pour vous faire comprendre l’énorme importance des acides aminés essentiels, je cite les expériences faites par un pionnier de la diététique, Osborne, qui a nourri trois groupes de rats de protéines différentes.
Groupe 1 : protéine provenant du maïs (zéine)
Groupe 2 : protéine provenant du blé (gliadine)
Groupe 3 : protéine provenant du lait (caséine)
Les rats qui ne recevaient que la zéine, maigrissaient et mouraient. Ceux qui recevaient de la gliadine restaient en vie mais ne grandissaient pas. Les rats du troisième groupe recevant de la caséine, restaient en bonne santé et grandissaient.
Osborne a découvert que la protéine du maïs n’était pas complète et qu’il y manquait deux acides aminés, notamment la lysine et le tryptophane. Dans le blé, c’était la lysine qui faisait défaut.
Les protéines incomplètes ne sont pas efficaces lorsqu’elles sont prises isolément.
Dans les mélanges pour pigeons, il y a aussi les légumineuses qui complètent les acides aminés des céréales. De petits suppléments d’origine animale (comme certains granulés, du lait en poudre et le fromage) forment avec les céréales et les légumineuses une alimentation complète.