1 septembre 2020 Par admin

L’ail, cette plante Extraordinaire – pigeon voyageur

Notre collaborateur André Roodhooft est par exemple un fervent partisan de l’emploi de l’ail. Il presse une gousse d’ail et mélange l’extrait pur avec 2,5 litres d’eau. Il y ajoute un peu de Naturaline (extrait de verdures et de plantes). Durant la saison sportive il donne deux fois par mois durant 2 à 3 jours de l’ail à ses pigeons.

Débutant:
Je me souviens d’avoir lu un article paru il y a plusieurs années déjà sur l’ail. Il avait été écrit par le Dr. L. Mathijs et son titre était: »L’ail, cette plante extraordinaire ». Et pourtant cette plante n’a pas l’air d’être considérée, par les docteurs vétérinaires, comme si extraordinaire que cela! A ma connaissance je ne connais pas un colombophile qui, après avoir consulté un vétérinaire, a entendu par celui-ci dire un mot sur l’ail, comme si l’ail n’avait aucun effet sur la santé du pigeon.

Victor:
Cela est normal, car les docteurs vétérinaires sont des « scientifiques ». Et pourtant, comme le dit le Dr. Mathijs, la croyance populaire relative à l’ail est devenue aujourd’hui l’expression même de données purement scientifiques. Car cette plante est intéressante d’un point de vue pharmaceutique et suffisamment mystérieuse pour que différentes facultés de par le monde se soient mises à l’analyser en profondeur. On est partie de l’idée que, si des populations ont utilisés pendant des siècles l’ail comme plante salutaire, il devait tout de même y avoir une raison valable.

Débutant:
Cela me paraît évident. Mais alors pourquoi tant de colombophiles n’ont-ils pas recours à l’ail pour préserver et améliorer la santé de leurs pigeons? Je comprends que les remèdes des « vieilles filles » comme on dit couramment, c.-à-d. les remèdes qu’on ne vend pas dans les pharmacies, ont peu de crédit chez les gens dits « intelligents »… qui eux, font confiance à la science.

Victor:
Tu oublies que le Dr. Mathijs nous apprend qu’enfin les scientifiques s’intéressent de plus en plus à examiner cette plante de plus près. A ce sujet, je reprends ici ce que le Dr. Mathijs nous dit: « L’ail fonctionne comme un dépuratif. Il stimule également les sécrétions stomachales intestinales. Il y a encore stimulation de la vésicule biliaire ». Les propriétés antibiotiques naturelles de l’ail se retrouvent dans l’allicine, qui produit principalement l’odeur de l’ail. Cette substance sulfureuse est encore active d’après le Dr. Mathijs, diluée des milliers de fois contre les staphylocoques, streptocoques, bactéries intestinales et les fermentations. Les excréments du pigeon ne sont pas secs. Finie la forme! L’ail, grâce à ses nombreux enzymes ou ferments, permet une meilleure oxygénation dans différents échanges organiques. En cela l’ail est considéré comme un élément de mise en forme.

Débutant:
Là, tu touches au plus grand mystère de la colombophilie: la mise en forme. Je me rappelle que le grand champion feu Emile Marlier d’Heppignies, disait: « La forme prime la classe! » Il voulait dire qu’un pigeon de grande classe perdait sa « classe » s’il avait perdu la forme! Est-ce vrai? Et alors l’ail peut-il garantir la mise et le maintient de la forme? Et comment le servir à ses pigeons?

Victor:
Il y a le système le plus simple comme l’a toujours fait René Michielsen depuis soixante ans et avec succès. Le soir il écrase quelques gousses d’ail dans une cruche d’eau. Et le lendemain il verse cette eau dans l’abreuvoir. 111e fait ainsi chaque jour. Même lorsqu’il ajoute quelque chose à la boisson, p. ex. des électrolytes à la rentrée, il les ajoute à l’eau ou l’ail a été trempé.

Débutant:
Le Dr. Mathijs nous a appris, par sa plume, un tas de choses sur l’ail cette merveille de la nature.

Victor:
Cela, tu peux bien le dire cher ami!

[ Source: Article édité par M. Noël De Scheemaecker – Revue PIGEON RIT ]