Bilan de la saison – pigeon voyageur
14 avril 2020 Par admin

Bilan de la saison – pigeon voyageur

Bilan de la saison – pigeon voyageur

Comme j’avais muté mes quatre meilleurs pigeons veufs au colombier d’élevage la saison passée, je n’attendais rien d’exceptionnel de ceux qui me restaient pour 2004.
J’écris ces quelques lignes à la mi-août. La saison est pratiquement terminée pour les vieux et les yearlings. Lorsque vous lirez cet aperçu de la saison écoulée, ils seront en pleine mue et nous en serons à dresser des plans pour 2005. Les vieux ont finalement mieux travaillé que prévu. Je craignais que j’aurais eu à regretter fort l’absence du « 036 »qui est à l’élevage maintenant. Il a été le chef de file de l’équipe durant quatre ans.
Le « 026 », un deux ans, appelé « Mustang » a pris la relève, heureusement. Comme yearling, le « Mustang » a remporté une victoire et un deuxième prix à l’Union d’Anvers. Je n’avais pas prévu qu’il puisse devenir si exceptionnellement performant. Il lui reste à prouver qu’il peut tenir le coup durant quelques années, comme le fit le « 036 ».
Cet année-ci, il a été meilleur que son prédécesseur à âge égal.
Les yearlings, ou ce qu’il en reste, ne se sont pas mal défendus.
Ils ne comptent aucun « crack » parmi eux, mais ils se sont comportés avec une parfaite régularité. Quatre d’entre eux étaient des tardifs avec très peu d’expérience. Il y a de réelles chances qu’ils s’améliorent l’année prochaine, surtout sur des distances un peu plus longues, en grand demi-fond.

Sélection

Comme toujours j’ai procédé à une sélection extrêmement sévère. En début de saison, 47 vieux et yearlings séjournaient ensemble au colombier de veuvage. Je n’en ai pratiquement pas perdus, mais après cinq ou six concours les 47 étaient déjà réduits de moitié. Il en reste une quinzaine au plus. Certaines gens et Louis Janssen d’Arendonk en est, trouvent que j’élimine trop vite. Il peut avoir raison et il n’est pas impossible que je supprime parfois un bon pigeon. Je ne m’en fais pas trop, car je me dis que je ne saurai jamais ce qu’il en est.
Je sais par contre – et c’est bien plus important – que je suis quitte d’un bon nombre de pigeons qui ne se classaient que rarement ou jamais. Je n’hésite jamais à enlever quelques pigeons du colombier en cours de la saison des concours. Je ne crois pas que cela puisse nuire à la condition ou à la rivalité.
Par contre, moins de pigeons résident au colombier, plus il disposeront d’air et d’oxygène.
En outre, j’ai moins de travail, une meilleure vue sur l’évolution de la condition et le pourcentage de prix remportés augmente énormément. Je n’aime pas enloger une masse de pigeons dans l’espoir que l’un ou l’autre puisse décrocher la timbale.
Laissez-moi sélectionner et prétendre que j’ai trop de mauvais pigeons, cela ne me gêne pas, au contraire, je m’en trouve bien. Que dire de la motivation lorsque l’on retire régulièrement des pigeons du colombier de concours en cours de saison? Je ne le fais pas souvent, mais je sais que lorsque je dispose de quelques casiers vides je peux en ouvrir le jour de la mise au panier pour motiver énormément certains mâles.

Les femelles

J’ai aussi opéré une sélection sévère chez les petites femelles yearlings au veuvage.
Il n’en restait que sept et elles ont été une première fois au panier à la mi-avril. Par la suite elles n’ont pas passé un seul week-end à la maison.
Une semaine elles partaient pour une étape de demi-fond (380 km), une autre pour un petit fond (500 à 650 km).
Elles furent accouplées au lendemain de l’Argenton national du 14 août, la saison était terminée pour elles.

Les pigeonneaux

J’ai eu rarement si peu de problèmes avec les pigeonneaux que cette année. Aucune crise d’adeno. J’ai bien eu quelques jeunes qui vomissaient lors des premiers concours, mais on n’y voyait plus rien quelques jours plus tard. Les jeunes n’étaient pas malades pour engager la saison sportive. Je n’en ai pas perdu beaucoup du toit ou dans les concours, mais ils ne faisaient pas de bonnes volées et ne se présentaient pas bien au début.
Comme j’avais prolongé de deux semaines l’obscurité au colombier des jeunes cette année, j’ai cru que c’est pour cela qu’ils s’étaient mis plus lentement en action.
J’espérais toujours qu’ils s’éclateraient un jour ou l’autre et je ne voyais aucune raison de leur faire une cure. De nombreux représentants de Natural à l’étranger achètent régulièrement des produits chez Belgica-de Weerd. Lorsqu’ils passent chez Natural et à la Station d’Elevage, certains veulent poursuivre jusqu’à Breda et il m’arrive de les y conduire. Mes contacts avec Henk de Weerd sont assez réguliers de ce fait.
Lorsque j’en vins à lui parler de l’attitude de mes pigeonneaux, Henk me proposa de leur faire une cure de trois jours avec de l’Omisol et du Belgatai de Belgica-de Weerd. Je n’avais rien à perdre et j’ai suivi son conseil.
Par la même occasion je les ai portés plusieurs fois à 40 ou 50 kilomètres pour les lâcher en groupe et ce jusqu’au jour où ils bondirent en droite ligne vers le but et rentrèrent groupés. Etait-ce le résultat de la cure? Ou des nombreux petits entraînements? Ou des deux? De toute manière ils s’étaient améliorés énormément. Dans le même temps j’en avais éliminés plus de la moitié ce qui contribua à améliorer sensiblement le pourcentage des prix remportés, par rapport au nombre de pigeons engagés.
Il me plaît toujours de procéder à un « grand nettoyage » au colombier, même s’il ne doit me rester qu’une bonne poignée de pigeons.

 [ Source: Article édité par M. André ROODHOOFT – Revue PIGEON RIT ]

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