colombier pigeon
30 avril 2020 Par admin

Colombier – Article n°1 – pigeon voyageur

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L’OPINION DE NOMBREUX CHAMPIONS : PAS DE SUCCÈS SANS BON COLOMBIER


Situation
Je voudrais d’abord attirer l’attention du lecteur sur le fait que j’ai visité, au cours des trente dernières années, de nombreux champions, surtout en Belgique mais aussi en Hollande, en Allemagne et en France.
A cause de leur situation géographique, ces pays de l’Europe occidentale ont un point commun: le vent vient la plupart du temps de l’ouest ou du sud-ouest, souvent accompagné de pluie ou d’averses. C’est la raison pour laquelle beaucoup de colombophiles considèrent l’orientation du colombier vers le sud-est comme idéal, le second choix étant l’est.
L’orientation vers l’est a des avantages et des désavantages. De nombreux champions sont d’avis que le soleil matinal est très important, parce qu’il réchauffe le colombier de bonne heure.
L’orientation vers l’est répond à ce critère.
Mais après environ deux heures, le soleil se trouve déjà dans une position plus ou moins sud-est. Les joueurs de vitesse et de demi-fond se plaignent d’un manque de forme en avril et en mai, quand les nuits sont froides et la température pendant la journée plutôt basse.

 

Climat du colombier
Les critères sont différents pour le joueur de fond. En effet, la plupart des concours ont lieu en juillet et même au début du mois d’août (pensez au Perpignan international !). Le pigeon de fond a donc le temps de se mettre progressivement en forme.
Roger Vereecke, appelé le champion du « Golden Mile » courtraisien, m’a dit un jour qu’il a obtenu des succès remarquables avec ses pigeons de fond pourtant logés dans un colombier orienté vers le nord.
Pour ceux qui ont le goût du détail: le terme « Golden Mile » fut utilisé pour la première fois par un journaliste colombophile anglais (Fergus Wilson) qui a comparé la région de Marbella à la Costa del Sol, appelée la Golden Mile des richards, avec la région courtraisienne prolifique en matière de fond et grand fond.
Lors d’une visite en 1987 chez Noël De Scheemaecker, ce fameux colombiculteur m’a confié qu’il n’était pas fort heureux de la situation de son colombier de jardin.
« Trop entouré d’arbres, » m’a-t-il dit, » non seulement ils jettent beaucoup d’ombres mais ils produisent aussi un degré d’humidité trop élevé. » La solution aurait été fort simple : abattre quelques arbres pour agrandir la clairière autour du colombier. Il est évident que cela n’était pas réalisable sans la permission des autorités responsables.
D’une manière générale, on peut conclure qu’il est souhaitable que le soleil puisse atteindre sans obstacle la partie frontale du colombier.

[ Source: édité par M. VICTOR VANSALEN – Livre “Les Champions révèlent” ]

Monsieur Victor Vansalen né le 24/02/1926 à Machelen, † décédé le 14/04/2015 à Vilvoorde
C’est un grand honneur et un grand plaisir pour nous de rendre hommage à son exceptionnel engagement envers la colombophilie.

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