Conseil n°11 – pigeon
21 avril 2020 Par admin

Conseil n°11 – pigeon voyageur

Conseil n°11 – pigeon

Nos conseils du mois sont destinés aux amateurs moyens et tentés d’apprendre un peu plus chaque année. Les plus forts peuvent apporter une aide utile en invitant ou en allant voir un amateur moins aguerri pour l’aider à répondre à des questions du genre:
Comment se présente le corps d’un pigeon sain? Qu’est ce qu’une mauvaise aile? Comment voit-on qu’une gorge est saine?

1. Les soins quotidiens
Soignez ses pigeons « vite, vite » appelle les complications. Vous devez regarder chaque pigeon, chaque jour. Les plus beaux se fixeront dans votre mémoire.
Faites en sorte que votre colombier plaise. Il faut beaucoup d’air frais, de nuit comme de jour.
Je pose des moustiquaires dans toutes les fenêtres jour et nuit. J’organise une volée d’une petite heure tous les jours. Je prends plaisir à voir les pigeons fendre l’air. Certains amateurs les mettent en volière où ils trouvent l’air frais à profusion. N’oubliez pas le bain. Vérifiez s’il y a bien du duvet parmi les petites plumes muées. Contrôlez l’éclairage du colombier en vue de l’élevage.

2. L’alimentation
En vue de l’élevage hâtif vous devez passer au mélange élevage (3/4 + 1/4 dépuratif) deux semaines avant d’accoupler. Si vous élevez plus tard, mieux vaut de nourrir une fois par jour en augmentant le dépuratif jusqu’à 100 % de temps à autres à la fin du mois. S’ils laissent l’orge, les pigeons montrent qu’ils ont assez.
Il importe de renouveler le grit, les minéraux et l’eau fraîche tous les jours.

 

3. Suivi médical
Si vos pigeons présentent bien (nez blanc, plumes onctueuses couvertes de poudre blanchâtre et poitrail rose) le vétérinaire ne pourra pas les améliorer et vous ne devrez pas faire de cures.
Vous ne devrez pas courir d’emblée chez le vétérinaire ou le pharmacien s’ils ne vous paraissent pas au mieux. Lisez bien le point 4 (sélection) et n’engagez surtout pas l’élevage.
Le plupart du temps c’est vous qui déclencherez les petits accidents et les premiers maux, par votre négligence, vos erreurs de jugement ou votre trop grande pitié.
Vos pigeons disposent-ils de tout ce dont ils ont besoin? Votre colombier n’est-il pas surpeuplé? Ne dégage-t-il pas de mauvaises odeurs? Avez-vous sélectionné assez sévèrement? Il convient avant tout de chercher les causes de ce qui ne va pas et de les éliminer. Dans ce cas vous pourrez probablement vous passer du vétérinaire et des médicaments.

4. Sélection
On conseille traditionnellement à qui ne sait y faire de prendre o « des autres et des meilleurs » .
Ce n’est pas un bon conseil. Qui possède 20 ou 30 pigeons de nos jours doit pouvoir y trouver un ou deux valables. Ces « meilleurs » ne parviennent toutefois pas à se distinguer parce qu’ils séjournent parmi des bons à rien. Il ne servira à rien d’aller chercher d’autres pigeons (seront-ils meilleurs? ) tant que vous n’aurez pas éliminés les incapables. Sélectionnez donc avec sévérité quitte à n’en garder qu’une poignée.
Exercez-vous ensuite à maintenir vos pigeons en santé.
Comment sont ces bons à rien?
Trop grands, trop lourds ou trop maigres, des pigeons avec une trop grande gorge ou qui font toujours des fientes plates; des pigeons avec un mauvais plumage qui ne peuvent remporter un prix. La sélection poussée vous permettra d’économiser pas mal d’argent, car dites-vous bien que tout pigeon que vous garderez vous coûtera au moins 25 euros l’an.

5. Formation d’une race et préparation à l’élevage
Comment accoupler?
Les trop nombreux conseils divergent et prouvent que personne n’y connaît grande chose. Quelques bons pigeons de bonne qualité peuvent vous suffire.
J’élève tôt de tous mes pigeons (60) pour ma facilité. Je forme six couples moi- même et pour le reste les pigeons peuvent choisir entre eux. J’ai constaté qu’ils en connaissent autant ou si peu que moi. Je choisis deux douzaines de mes 50 à 60 pigeonneaux pour participer aux concours. S’il m’en reste trois ou cinq en fin de saison je suis satisfait.
Faut-il élever beaucoup? Oui, mais pas plus que vous n’avez de places car vous auriez des complications. Enlevez plutôt les œufs de vieux pigeons qui ne vous ont rien donné de bon depuis une ou deux années de suite. Les yearlings méritent leur chance comme les autres.

 

6. Préparation aux concours
Dressez un tableau sur lequel vous pourrez apprendre, par un simple coup d’œil, comment se comporte (bien ou mal) votre colonie et chaque pigeon individuellement.
Combien vous payez pour les concours; combien vous gagnez … ou perdez. Ces renseignements vous inviteront à sélectionner beaucoup plus sévèrement l’année suivante et ils vous permettront de remporter un plus grand pourcentage de prix. Vous pourrez alors vous permettre d’acheter quelques fleurs de plus pour Madame.
Si vous saviez avec quelle sévérité les grands champions sélectionnent! Vous pouvez aussi « retenir » tout ce qu’il faut et continuer à prétendre que le succès est contenu dans des petites fioles. Je ne suis pas si malin; je ne puis tout retenir …

[ Source: Article édité par M. Jacques NOUWEN – Revue PIGEON RIT ]

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