Conseil N 22 Pigeon Voyageur
1 juillet 2020 Par admin

Conseil n°22 – pigeon voyageur

Conseil N 22 Pigeon Voyageur

Conseil N 22 Pigeon Voyageur

Des pigeons sains volent facilement en groupe durant une demi-heure ou même plus, mais il s’agit seulement de condition sportive si leurs promenades commencent à ressembler à des jeux d’enfants. Quand ils sont en forme, vous devez retirer la tête dès que vous avez ouvert les fenêtres pour ne pas les prendre dans la figure. Vos pigeons doivent monter haut et vite, partir, revenir en un large éventail ou en un groupe éclaté. Certains pigeons aiment à voler seuls en cercles vifs ou à battre des ailes dans l’air. Quand ils se posent sur le toit, ils doivent repartir rapidement en claquant des ailes comme s’ils applaudissaient. La forme parfaite se rencontre bien sûr rarement, mais avec une partie seulement de celle-ci, je suis déjà heureux. Pour obtenir la vraie forme dans votre pigeonnier, vous devez éviter les erreurs. La plus grande faute que vous pouvez commettre est de perdre courage si elle tarde à arriver. Qui vise le sommet doit être rempli de courage, même quand cela va moins bien.
Cette règle est vraie dans tous les domaines y compris en colombophilie. Naturellement, les bons pigeons arrivent plus facilement en forme que les mauvais. Enfin, n’oubliez pas que vous attendrez éternellement la forme si vos pigeons sont malades ou malsains. Si l’entièreté de votre équipe de jeu n’arrive pas à atteindre l’une ou l’autre période de condition, il est temps de tirer le signal d’alarme ! Votre méthode de soins ou votre colombier sont certainement mauvais, mais il se peut aussi que ce soit vos pigeons qui sont mauvais ou malsains. Si vos pigeons arrivent en bonne condition, mais que seuls quelques -uns parviennent à se classer de façon convaincante, alors votre colonie manque certainement de qualité sportive.

1. Soins journaliers

Au total, en juin, j’ai 90 pigeons répartis en 8 compartiments: 8 yearlings, 6 « deux-ans » et 11 vieux veufs, 20 jeunes de la première tournée, 7 de la deuxième, 9 couples d’éleveurs et 25 femelles de veufs. Et vous, savez-vous combien vous avez de pigeons? Je débute toujours la journée par une rapide ronde d’inspection de tous mes colombiers. J’observe chaque pigeon individuellement en me concentrant sur les points suivants: sont-ils vifs ? Leur nez est-il bien blanc ? Les plumes des oreilles sont-elles bien plates ? Les fientes sont-elles belles, pas trop grosses et surmontées d’un ou plusieurs duvets ? Je peux vous dire que seuls des pigeons remplissant ces conditions doivent être engagés. Enfin, si les pigeons me regardent en ayant l’air de dire: « Allez patron, ouvrez les fenêtres que nous puissions aller voler », alors je sais que la bonne condition sportive arrive. Je fais alors tout ce que je peux pour la favoriser. Je fais preuve d’un maximum de ponctualité dans les soins et j’essaye de garder mes colombiers propres et frais avec le moins de poussière dans l’air. Bien sûr, mes pigeons et moi ne mourrions pas à cause d’un peu de poussière, mais c’est meilleur quand il y en a moins et un milligramme de santé en plus peut faire gagner quelques mètres par minute sur le résultat. Je suis aussi très attentif à éviter la vermine et les souris. Je contrôle régulièrement quelques pigeons au niveau des parasites et je m’assure que les appâts soient toujours appétissants (pour les souris !!l). Mes voyageurs peuvent se baigner chaque jour dans les petites volières, que j’appelle « salles de bains », situées en façade de mes pigeonniers. J’apprécie Les pigeons qui se baignent et leur apporter de l’eau n’est donc pas une corvée pour moi. Il convient de dire que je ne mets rien dans celle-ci.



2. La nourriture

La nourriture est importante pour obtenir une bonne condition. Il existe beaucoup de schémas d’alimentation, exactement comme il y a une infinité de possibilités d’offrir des repas sains et appétissants à votre famille. L’excès de graisse est la cause principale de la mauvaise condition tant chez l’homme que chez l’animal. Vous pouvez lire et entendre comment les autres nourrissent leurs pigeons, mais copier servilement les autres est à déconseiller, car vos pigeons vivent dans un environnement différent. Vous devez donc tester votre méthode personnelle et la mettre patiemment au point. Comme je n’y connais rien en préparation de mélange, j’opte toujours pour ceux préparés par une firme commerciale réputée. Si le goût pour la volée décroît ou que les chairs deviennent bleues, je nourris avec davantage de dépuratif. Le matin, je n’ajoute rien aux graines, mais afin d’apporter un peu de variation aux repas, le soir, j’y ajoute volontiers quelque chose: du Naturaline, du Naturavit Plus, du vinaigre de cidre, du jus de légumes que je prépare moi-même, de l’huile ou de la levure de bière. Comme les pigeons boivent de façon très irrégulière, je mets très rarement quelque chose dans l’eau. Je nourris au bac commun et donne le surplus aux femelles. Si celles-ci se mettent à s’accoupler et à pondre, cela signifie souvent qu’elles sont trop nourries. Je distribue aussi chaque jour du grit frais, du vitaminéral et des légumes de mon jardin.

3. Les médicaments

Beaucoup de colombophiles font trop de cures. Les cures sont une mode, exactement comme si un bon résultat était plus le fait d’un bon médicament que d’un bon pigeon. Pourtant, voler un concours est pour le pigeon comme d’aller à l’école pour un enfant ou au travail pour un adulte. Évidement, il y a une différence entre la colombophilie en tant que hobby ou que profession, mais comme je constate que les grands colombiers réputés ont autant de pigeons qui ratent que les hobbyistes consciencieux, je ne subis pas l’influence des schémas médicaux qu’ils prônent. Faites comme moi, n’allez pas voir chaque semaine dans l’armoire à pharmacie ce que vous donneriez bien pour améliorer les résultats. Je peux même vous citer une firme qui vend des pilules pour le colombophile, de mon côté, je me rends au colombier sans produit pour me soutenir physiquement et moralement. Bien sûr, je fais des cures pendant la saison de jeu, mais de façon mesurée et pas chaque semaine. J’ai une longue expérience et c’est pourquoi je ne vais pas chez le vétérinaire, mais les pigeons avec une santé douteuse sont vite éliminés.

4. Sélection permanente

J’entends souvent que la sélection doit débuter sitôt la saison terminée. Je ne suis pas de cet avis. Chez moi, les pigeons qui ont des problèmes de santé récurrents, qui s’engraissent vite ou qui remportent trop rarement des prix sont éliminés durant la saison. Cela est tout bénéfice pour la condition des meilleurs.



5. Les concours

Si vous tenez un grand tableau sur lequel vous inscrivez les prix et les ratés de chacun de vos pigeons, vous verrez en un clin d’oeil au bout de quelques semaines combien de mauvais pigeons vous avez. Ainsi, vous apprendrez à sélectionner bien mieux qu’un trieur.

[ Source: Article édité par M. Jaak Nouwen – Revue PIGEON RIT ] 

Pour vous abonner au Magazine PIGEON RIT – Cliquez sur le bouton ci-dessous !

pigeon rit banner


ping gauche - pigeonConseil n°23 – pigeon voyageur

ping gauche - pigeonConseil n°24 – pigeon voyageur