Conseil N 3 Pigeon Voyageur
21 avril 2020 Par admin

Conseil n°3 – pigeon voyageur

Conseil N 3 Pigeon Voyageur

Conseil N 3 Pigeon Voyageur

 

Dans quelques semaines nous reprendrons les paniers de voyages pour pigeons. Vous les aurez désinfectés en cours d’hiver j’espère. Nous payerons cher les erreurs de la méthode appliquée au cours des six ou sept mois passés dans les mois à venir.
Même si nous avons veillé à tout au mieux de nos possibilités, nous savons d’expérience qu’environ la moitié de nos coursiers ailés ne répondront pas à ce que nous en attendons.
« Lequel nous décevra et quel autre nous autorisera de jouir de notre travail ? », la question occupe nos rêveries de colombophile.

 

1. Au quotidien
Même s’ils vous paraissent être en parfaite santé, vous devez prendre vos pigeons en mains de temps à autres, vérifier s’ils ne sont pas trop pesants, si la chair de la poitrine est bien rose, si les gorges sont propres avec une ouverture ovale et pas trop ouverte, pas de langues qui s’élèvent, le tout bien rose.
S’il n’en est pas ainsi c’est probablement qu’il manque d’oxygène et d’air frais au colombier, ou que votre mélange est trop riche. C’est aussi possible que la sélection n’a pas été bonne. Pour notre facilité, nous n’accouplons plus nos « veufs » une deuxième fois après l’élevage d’hiver.
Ils s’entraînent mieux alors et nous donnent moins de travail. Nous nous occupons plus de nos pigeonneaux pour les apprivoiser et leur apprendre à obéir.
Cela peut s’obtenir par la manière de nourrir, mais vous devez éviter tous mouvements brusques et vous habituer à les prendre en main calmement.

 

 

2. La ration
Tant que vous ne les jouez pas, il ne faut pas nourrir fort vos pigeons de concours. Il ne faut pas exagérer non plus lorsque le jeu commence. Il ne faut pas de régime lourd pour la vitesse, mais bien de la motivation et un cerveau subtil. La graisse et le poids empêchent cela. Les pigeonneaux doivent être bien nourris pour pouvoir s’épanouir solidement. Bien n’est pas synonyme de beaucoup, mais de bon mélange. Nombreux sont ceux qui s’en tiennent à des mélanges « pour pigeonneaux ».
Nous ne nous compliquons pas la vie par une multitude de mélanges et nous nous en tenons au mélange élevage. Le grit frais et les minéraux frais font partie de la ration quotidienne. Comme au cours des mois précédents on peut y ajouter un petit extra de temps à autres: verdure, huile d’ail, extraits de plantes, vitamines, thé, etc.

 

3. Sélection permanente
Nous ne perdons pas notre temps avec des chiffes molles et des pigeonneaux de santé précaire. Je vous ai raconté le mois passé que je voulais oublier le pedigree des pigeonneaux jusqu’à la fin de la saison, afin de ne pas être trop coulant envers les descendants de telle ou telle autre souche. La surpopulation doit être évitée à tous moments. Les perchoirs et les petits casiers ne peuvent être tous occupés.

 

4. Médicaments
La décision vous appartient d’aller voir un vétérinaire avant le début de la saison, ou non.
Vous pouvez faire d’une pierre deux coups en mars, avec la vaccination contre la paramyxovirose. Pas besoin de médicaments pour des pigeons en bonne santé. Si ce n’était pas le cas, je ne pourrais vous conseiller à distance, si ce n’est de déceler vos erreurs éventuelles: sélection pas assez sévère, aération insuffisante, surpopulation, nourriture trop forte etc. Les médicaments ne vous apportent rien ou trop peu s’ils n’éliminent pas les causes de la mauvaise condition physique.
Les vétérinaires ne connaissant pas la mauvaise méthode appliquée par l’amateur et ils ne s’en informent pas la plupart du temps. Quoi d’étonnant si une visite chez le vétérinaire n’engendre aucune amélioration alors?

 

5. La souche
Vous pouvez donner une autre partenaire à vos producteurs maintenant et vérifier si la qualité de la descendance est meilleure (ou non). Ne vous perdez pas dans la théorie de l’arbre généalogique (pedigree) avant la fin de la saison.
Pour l’heure il faut jouer. Le panier jugera de la valeur de votre méthode d’élevage.

 

 

6. La saison et votre système
Choisissez résolument un système qui s’adapte à: votre vie familiale, votre temps (libre), la qualité de vos pigeons et vos moyens financiers. A la maison nous partageons l’été entre la famille et les pigeons. Ainsi je finis de jouer le 1er août. Mon temps est mesuré. C’est pour cela que je joue les mâles au « veuvage » classique et les pigeonneaux à la porte coulissante. Je ne dispose pas du temps requis pour mettre les pigeonneaux dans l’obscurité.
Pour retarder la mue des pigeonneaux j’allonge les journées en faisant de la lumière au colombier des jeunes depuis la fin juin, chaque matin à partir de 5 heures avec une pendule mise à l’heure. (Note: La mue se déclenche lorsque les jours raccourcissent). J’ai des pigeons de fond et je ne leur demande pas de remporter des premiers prix en vitesse. Ma monnaie est comptée.
C’est la raison pour laquelle huit casiers restent vides au colombier d’élevage et neuf au concours.
Lorsque je jouais à fond jadis, sans me soucier de tout cela, mes résultats étaient bien plus mauvais.

 

[ Source: Article édité par M. Jacques NOUWEN – Revue PIGEON RIT ]

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