Conseil n°33 – pigeon voyageur
23 mars 2021 Par admin

Conseil n°33 – pigeon voyageur

Conseil n°33 – pigeon voyageur

Nous possédons tous bien des connaissances, mais savoir et pouvoir sont deux choses très différentes. Des pigeons dont le maître est désorganisé ne peuvent rien. Certains colombophiles agissent comme s’ils ne faisaient eux-mêmes aucune faute. Ils ne comprennent pas que comme des enfants, les pigeons ont besoin de bons professeurs pour réaliser des prestations optimales. Il est très important de vous assurer chaque soir que vous avez fait tout le nécessaire afin de garder vos pigeons en bonne santé et pour les amener à une condition sportive optimale. Naturellement, votre entourage et vous-même ne devez pas devenir esclaves des pigeons, mais il convient de respecter une certaine régularité dans les soins. Organisez-vous de manière à ne pas avoir du travail par-dessus la tête. Personnellement, j’aime à rester aussi simple que possible: pas trop de pigeonneaux, une seule méthode de jeu (le veuvage simple), conserver des pigeons qui restent facilement en bonne santé, un schéma de produits complémentaires strict (huile d’ail, levure de bière, Naturaline, vinaigre de pommes et une fois par semaine Naturavit Plus et Nutri-Power). En plus de cela, ils reçoivent un bain journalier et des légumes frais de mon jardin. Quand il fait trop chaud, je change le Parasit-ex dans les bocaux situés sous les casiers afin de détruire les poUx et autres indésirables.

Soins journaliers
Pour pouvoir effectuer ce que je décris ci avant dans [e calme, je sors chaque matin très tôt de mes plumes. Les premières minutes, je les passe toujours à observer mes pigeons. S’ils sont impatients que j’ouvre les fenêtres, j’en suis heureux. Je regarde quels sont ceux qui semblent le mieux en état: qui a le nez le plus blanc, des yeux brillants et un plumage étincelant, ceux chez qui les fientes sont les plus petites et forment un petit tas, etc. Je m’interroge quand je vois trop peu de points positifs et je sais alors que je dois redoubler d’ardeur au travail. Quand je laisse sortir mes pigeons, j’en fais de même aussi vite que possible pour voir comment ils volent. S’ils volent trop bas ou restent trop groupés près du pigeonnier, je sais que leur condition n’est pas encore optimale. De même, s’ils ne volent pas assez vite, je ne suis pas rassuré. En principe, ils volent une heure matin et soir. Afin de mettre de la vie dans le groupe, j’y ajoute volontiers un ou deux yearlings célibataires chaque année. Ils peuvent atterrir après une dizaine de minutes, mais si nécessaire j’utilise un drapeau pour les maintenir en vol. En temps que personne âgée et cardiaque, j’ai appris du médecin que je dois me tenir en mouvement afin de rester en forme et d’éviter l’excès de graisse et de stress. De ce fait, les pigeons sont pour moi une bénédiction. Etre colombophile est un hobby sain, mais peu de pensionnés et de personnes cardiaques le savent. Entre 10 et 17 heures, je ne fais presque rien au pigeonnier, car ce moment est consacré à mon épouse, mes amis, quelques organisations, au vélo et à mon jardin.



La nourriture
Mes pigeonneaux, mes éleveurs et mes voyageurs reçoivent tous le même mélange composé de 60% d’élevage et de 40% de dépuratif. Chez les jeunes, j’arrête de nourrir quand un tiers des jeunes se rend à l’abreuvoir. Les veufs peuvent manger autant qu’ils veulent pendant une demi-heure. En plus, j’ai encore un seau avec du grit, des petites graines, du chanvre et des cacahuètes afin de gâter mes pigeons et d’augmenter leur attachement au colombier. En outre, pour les concours à plus de 500 km, ce seau me sert à augmenter leurs réserves. Lors de la distribution à même le sol de ces petites graines une demi-heure après le repas du soir, certains pigeons montrent qu’ils sont en bonne condition. Les pigeons qui tombent vite au sol, mais ont peur que d’autres pigeons ne picotent dans le bon et reluisant plumage et qui, pour cette raison, se tiennent hors du groupe, ceux-là, je leur accorde un bon point.

Les médicaments
Pour les colombophiles ordinaires, les médicaments constituent un gros problème. Beaucoup trouvent qu’aller régulièrement chez le vétérinaire est trop onéreux et sans prescription, le pharmacien ne peut pas leur fournir le médicament demandé. Les pouvoirs publics ont contribué à rendre la colombophilie difficile et coûteuse. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des colombophiles expérimenter des médicaments pour humains sur leurs pigeons. Je ne fais pas cela et règle le problème par moi-même, sans avoir recours au vétérinaire. Je donne peu de médicaments et si j’en ai vraiment besoin, je donne ce que je peux obtenir sans prescription dans un magasin pour animaux. Les pigeons que je ne peux garder facilement en santé, je les élimine. Pour un pur amateur comme moi, cela me semble être la meilleure et la moins coûteuse des manières d’agir.

Les pedigrees
Je tiens à jour les pedigrees de mes pigeons, mais lors de la sélection, je n’en tiens pas compte. Qui ne remporte pas des prix satisfaisants, ne donne pas de beaux jeunes ou reste difficilement en bonne santé doit disparaître. Les pedigrees me servent lors des accouplements et afin de savoir quelles sont les lignées qui volent ou produisent le mieux.



Les concours
Les pigeons qui ne semblent pas beaux ou ne présentent pas bien en main, je ne les enloge pas. Remporter un pourcentage de prix significatifs avec des pigeons qui me semblent beaux me paraît déjà bien assez difficile. Je note tous mes prix dans un tableau afin de pouvoir juger d’un simple coup d’oeil ma saison et les résultats de chaque pigeon. Lors d’un mauvais résultat, je prends donc une part de l’échec sur moi.

[ Source: Article édité par M. Jaak Nouwen – Revue PIGEON RIT ] 

Pour vous abonner au Magazine PIGEON RIT – Cliquez sur le bouton ci-dessous !

pigeon rit banner


ping gauche - pigeonConseil n°31 – pigeon voyageur

ping gauche - pigeonConseil n°32 – pigeon voyageur