Elevage précoce – n°8 – pigeon voyageur
Il existe à l’heure actuelle d’excellents antibiotiques pour pigeon qui peuvent combattre cette maladie de façon efficace. Néanmoins je me permets de vous conseiller d’aller trouver immédiatement un médecin vétérinaire dès que vous soupçonnez un ou , des cas de paratyphose dans votre colombier.
Le vétérinaire commencera, en cas d’affirmation, une thérapie qui comprendra non seulement des mesures pour guérir les malades mais aussi vous fera prendre des précautions pour éviter une nouvelle contamination.
Et si votre vétérinaire omet de vous le dire, sachez qu’il est aussi indispensable de combattre catégoriquement les tiques qui sont des agents de transmission possibles de la redoutable maladie.
Mauvaise croissance
Juste après la guerre, l’élevage d’hiver n’était pas une sinécure parce que les colombophiles ne disposaient pas des moyens actuels. A titre d’exemple je cite un passage du livre du journaliste wallon Léon Petit, qui écrit à la page 12 de son ouvrage (4) : « Les nombreuses expériences d’élevage précoce, qui sont tentées chaque année et qui se soldent le plus souvent par de cuisants échecs, sont certainement la cause de l’abandon de plus en plus général de .cette méthode. »
Ce qui précède a été publié en 1955.
Depuis lors il y a eu une évolution constante et contrairement à ce que Léon Petit a cru, l’élevage précoce s’est de plus en plus généralisé.
De multiples carences sont souvent la cause principale d’une mauvaise croissance.
Des carences en vitamines par exemple qui constituent des facteurs indispensables.
J’y reviendrai en détail dans le chapitre traitant les vitamines.
Il est évident qu’un manque de minéraux et d’oligo-éléments peut également freiner la croissance.
Autre cause possible : un état maladif.
La trichomoniase peut drôlement gâter le plaisir. Mais avouez-le: c’est la faute du colombiculteur qui n’a pas pris ses précautions lors de la couvaison, qui a mal dosé le médicament ou qui a peut-être omis de respecter la durée prescrite pour le traitement.
L’alimentation est un point non négligeable.
Un organisme en pleine croissance a besoin de protéines. Mais c’est plus compliqué que ça, car aussi la composition en acides aminés est importante.
Je connais pourtant des champions colombophiles qui n’ont qu’une connaissance très empirique du problème de la nutrition et qui réussissent néanmoins. Il y en a même qui confondent source d’énergie avec éléments de croissance et qui estiment à tort que le maïs est une bonne graine pour l’élevage.
D’accord, le maïs est une excellente graine de combat, riche en hydrates de carbone (sucres). Elle fournit également des graisses (acides gras non saturés) se trouvant dans le germe. Seulement le maïs n’est pas une graine idéale pour l’élevage de jeunes parce qu’il lui manque deux acides aminés essentiels, nécessaires à la croissance, notamment le tryptophane et la lysine.
Comment expliquer alors que ces champions réussissent néanmoins un élevage convenable ? La réponse est assez simple :
[ Source: édité par M. VICTOR VANSALEN – Livre “Les Champions révèlent” ]
Monsieur Victor Vansalen né le 24/02/1926 à Machelen, † décédé le 14/04/2015 à Vilvoorde
C’est un grand honneur et un grand plaisir pour nous de rendre hommage à son exceptionnel engagement envers la colombophilie.
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