La selection a Lautomne 1 – pigeon voyageur
22 avril 2020 Par admin

La sélection à L’automne (1) – pigeon voyageur

La selection a Lautomne 1 – pigeon voyageur

La saison des concours et la mue terminées, la question se pose de savoir quels pigeons éliminer et quels autres garder pour la saison à venir? L’amateur colombophile se trouve confronté annuellement à cette épineuse question. Il sait qu’il ne peut se contenter d’avoir bien joué, mais que l’art consiste à continuer dans la bonne voie.
Pour y parvenir il faut élever de nouveaux jeunes, tout en évitant la surpopulation. Tout l’art consiste à savoir quels bons pigeons garder pour les concours ou pour l’élevage.
Avant de vous présenter mon système, je tiens à vous dire que je n’attache pas tellement d’importance aux résultats de mes pigeonneaux. Je me fixe pour essentiel demeure qu’ils ne rentrent pas fatigués, car dans ce cas je ne les garde pas. Je ne tiens pas à passer mon temps avec des pigeons qui se tiennent en boule ou laissent pendre les ailes à longueurs de journées. Ils ne peuvent rien m’apporter. Je retiens par contre les performances de ceux qui se classent bien par vents d’est ou de nord, parce que cela prouve qu’ils sont forts. Une première sélection parmi les pigeonneaux se trouve ainsi opérée.
Voici, pour suivre, comment j’agis avec tous mes pigeons. Je les manipule le soir, dans l’obscurité. On me les passe en main un à un et je tiens note de:

 

1) la qualité de leur plumage;
2) la musculature, la poitrine et le modèle physique du pigeon;
3) la circulation du sang qui se traduit par les battements cardiaques.
Je commenterai ces trois points en détails.
Il faut, en premier, que les plumes glissent dans les mains et que le duvet soit très fin. En manipulant un pigeon l’amateur avisé sentira d’entrée s’il a bien mué sur tout le corps. Les tubes des plumes ne peuvent pas être rigides comme des bâtons. Il faut au contraire que les plumes soient souples et soyeuses et très bien affinées aux extrémités. Il importe que le pigeon ait une bonne aile. Mieux elle se donne, mieux le pigeon volera aisément. Tous les bons pigeons qui m’ont été présentés donnaient bien leur aile, sans la retirer.
Le deuxième examen porte sur la musculature. Etalés le long du bréchet, les muscles du pigeon doivent être fermes. Et plus spécialement au devant de la poitrine, où ils doivent s’étaler bien en largeur. Chez le bon pigeon les muscles se développent jusqu’à hauteur du bréchet. Ils peuvent aussi le longer tels des boyaux tout en le surplombant légèrement.
Il ne faut pas confondre avec la graisse du pigeon.
Un pigeon ne peut d’ailleurs jamais être gras. Les pigeons dont les muscles longent en souplesse les deux côtés du bréchet, au point qu’on les croiraient gras, sont toujours des voiliers exceptionnels, à condition de savoir bien s’orienter et de ne pas présenter d’autres défauts.
Les muscles doivent bien se joindre à la fourche. C’est là qu’on peut mesurer la solidité de la fourche, point d’attache de la musculature. Il est clair que le pigeon souffrira au cours d’un vol pénible s’il ne dispose pas d’une fourche solide. Les deux branches doivent être soudés le plus prêt possible de la fin du bréchet de sorte que les muscles y soient solidement attachés. Je ne garde pas les pigeons qui n’ont pas une fourche solide et bien soudée. C’est signe de déclin.
En ce qui concerne le type du pigeon je vous dirai que je n’apprécie pas les sujets « profonds ». Les meilleurs sujets sont généralement ceux qui vous glissent dans les mains sans subir le moindre fléchissement d’un corps de constitution harmonieuse.

 

Le bréchet ne peut être mince, mais d’une épaisseur moyenne et il doit se trouver bien confiné entre les muscles.
J’en arrive au point trois: la circulation sanguine du pigeon que l’on peut considérer comme facteur majeur malgré que peu d’amateurs s’y intéressent. Je vous en parlerai plus en détails plus tard. Je vous expliquerai ma conception de la circulation sanguine du pigeon et vous dirai quels enseignements j’en retire pour la sélection, ainsi que mes conclusions lors de la mise au panier des pigeons pour les concours. Après l’examen ou la sélection dans l’obscurité, je passe au même travaille jour.
Je vous en parlerai également dans une prochaine édition .

[ Source: Article édité par M. Noël De Scheemaecker – Revue PIGEON RIT ]

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