lecteurs n°9– pigeon voyageur
2 janvier 2021 Par admin

Le courrier des lecteurs n°9– pigeon voyageur

lecteurs n°9– pigeon voyageur

Question:
Olivier Carlier d’Escanaffles est un débutant et pose quatre questions qui doivent sans aucun doute aussi intéresser tous les débutants.
Première question:
Quels vaccins conseillez-vous, quand faut-il vacciner et faut-il revacciner chaque année?
Deuxième question:
Quel type de mélange faut-il donner aux femelles des veufs durant la saison des concours?
Troisième question:
Mes pigeons se posent très souvent sur la pelouse et y picorent. Puis-je les laisser faire?
Quatrième question:
Mon pigeonnier de jardin est placé à 10-15 cm du sol en terre. Mes amis disent qu’il aurait dû être placé à 50 cm au moins. Est-ce vrai?

Réponse:
— Une vaccination s’impose absolument: la paramyxovirose au printemps au moyen d’un vaccin inactivé en piqûres, seul valable. Je conseille de vacciner sur le 1er nid en mars. En même temps, on vaccine les précoces si on en a fait. Ensuite les pigeonneaux seront vaccinés au fur et à mesure des sevrages, dès le sevrage. Ainsi on obtient une protection totale. Le « La Sota » ne protège que peu de temps, de façon très variable et j’ai eu de nombreux cas de paramyxo 5 à 8 semaines après la vaccination (par les yeux et le nez, la voie de l’eau de boisson n’ayant strictement aucune valeur).
Il est archi prouvé que la vaccination par piqûre n’a aucun effet néfaste sur la forme (un de mes amis a fait 32 prix de 35 engagés, dont les 2 premiers dans 2.000 pigeons 5 jours après avoir vacciné par la voie intramusculaire profonde avec un vaccin inactivé type New Cavac – Imopet – ltanew Colombovac). Tous les automnes, beaucoup d’amateurs ont la paramyxo mais ne s’en vantent pas. Autres vaccinations facultatives: la vaccination antivariolique des pigeonneaux début mai. Mais si on donne des vitamines régulièrement une éventuelle variole (poquettes) est toujours bénigne. La vaccination paratyphose. — Toujours se méfier des vaccins trop polyvalents, sensés protéger contre tout, inefficaces contre la plupart des maladies enumérées sur la notice.

— Durant la saison des concours, on donne un mélange léger avec seulement 10% de légumineuses, de l’orge, pas de petites graines àux femelles des veufs; 25 g par jour + un repas
supplémentaire avant d’être présentées aux veufs.

— Laissez vos pigeons picorer sur la pelouse, sauf si vous employez engrais ou désherbants sélectifs. Veillez à multiplier les distributions au colombier de compléments alimentaires: grit, pierre à picorer, levure de bière, poisson séché (morue par ex.) de manière à limiter les recherches au champ.

— Il vaudrait certes mieux que votre colombier soit un peu plus haut. L’important est qu’il y ait un bon passage d’air en dessous.

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Question:
Un amateur qui veut garder l’anonymat demande si la présence d’animaux de basse-cour (canards, lapins, poules etc…) est nuisible aux pigeons?

Réponse:
Les animaux de basse-cour ne présentent d’inconvénient à proximité des pigeons que s’ils sont mal entretenus: gaz de fermentation des litières, fientes, urine (lapins) etc… et parasites (poux rouges – tiquets etc…) On vaccine contre la variole vers l’âge de 6 semaines à 2 mois, en tout cas au moins 15 jours avant les premières mises au panier.

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Question:
Un amateur de Saint-Mard écrit qu’il est de temps à autre confronté à l’un ou l’autre problème de santé chez ses pigeons. Afin d’éviter de faire des cures aveugles, il envisage d’acheter un microscope pour déceler une éventuelle maladie. Etant néophyte dans ce domaine, il voudrait savoir si c’est une bonne solution et comment il doit faire.

Réponse:
Voir les parasitismes au microscope consiste à:
– examiner la salive, immédiatement après prélèvement sur lame tiède, et sans lamelle pour y voir d’éventuels trichomonas;
– examiner des fientes fraîches diluées dans une eau additionnée de produit qui en augmente la densité de manière à faire remonter à la surface oocystes de coccidies et oeufs de vers éventuels.
Il n’est pas question de bactériologie (microbes) dont les techniques demandent un long apprentissage et l’interprétation encore plus. Pour réussir ces examens bactériologiques il faut:
– un microscope d’occasion, puissant, c’est-à-dire bénéficiant d’une très bonne profondeur de champ. Les grossissements sont toujours suffisants ( x 100 à 400 en 2 ou 3 objectifs). N’achetez jamais un de ces petits microscopes pour enfants qu’on voit à la vitrine des opticiens ou des marchands de jouets.
– un technicien averti qui vous donne les « médicaments » nécessaires sinon suffisants et un autre technicien qui vous apprenne comment on peut déceler les trichomones, les oocystes de coccidies et oeufs de vers. Cela n’est pas si simple.

[ Source: Article édité par Doct. Vét. J.P.Stosskopf – Revue PIGEON RIT ] 

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