Se Quelles A Retardement Les Maladies Des Pigeons Voyageurs
20 avril 2020 Par admin

Séquelles a retardement – Les maladies des pigeons voyageurs

Se Quelles A Retardement Les Maladies Des Pigeons Voyageurs

Se Quelles A Retardement Les Maladies Des Pigeons Voyageurs

Dans mon précédent article, nous avons passé ensemble en revue les conséquences plus ou moins graves – tant sur le plan biologique que sur le plan sportif des affections courantes sévissant éventuellement dans nos colombiers. Les conclusions en étaient globalement optimistes. Parmi les maladies étudiées, il y avait la salmonellose paratyphose, dont j’avais dans un précédent article (« Enquête » passé en revue les différents symptômes relevés dans une colonie proche, les traitements effectués et les premiers résultats apparemment obtenus.
Voici quelques dix mois que le diagnostic a été posé (solidement, avec recherches de laboratoire de bactériologie) et le traitement effectué. Comment s’est déroulée la saison et quelles conclusions en tirer après ce laps de temps?
L’élevage de printemps chez les reproducteurs et les naturels (les veufs n’élèvent pas) s’est déroulé normalement.
Quelques œufs clairs non significatifs (l’autre œuf était bon).
Mais par contre deux mâles, de 5 et 8 ans se sont révélés stériles.
Le plus âgé a reçu, sans résultat, les injections d’hormone gonadotrope qui habituellement donne des résultats intéressants (50 % de réussite en moyenne). Ils ont tous deux été sacrifiés. A l’autopsie, l’un avait un testicule gros, crayeux à coup sûr contaminé par salmonelle auparavant, d’où cette dégénérescence. Parmi les femelles, il y a eu des stérilités.
Une femelle de six ans, une autre d’un an n’ont pas pondu. Celle de six ans a reçu également un traitement anti stérilité et a pondu. La femelle yearling a été supprimée.
Depuis le début de l’été, l’élevage s’est continué sans autres à coups que assez bien d’œufs clairs. Il est vrai que la volière des reproducteurs comporte une majorité de pigeons de 5 à 10 ans, qui sont en volière depuis leur sevrage. Malgré tout le soin qu’on apporte à l’alimentation et à ses compléments, on ne maîtrise jamais complètement les petites carences qui s’établissent peu à peu et finissent par influer sur la fécondité. Les œufs clairs se multiplient sans que la qualité des pipants élevés soit affectée.
Le rythme des pontes ralentit aussi peu à peu. On voit que la maladie a quelque peu bouleversé la colonie sur le plan de l’élevage. Qu’en est-il sur le plan sportif? Notre amateur est un mordu du demi-fond et grand – demi-fond (4 à 700 km). Il y a connu de bonnes satisfactions.
Après cette attaque microbienne, qu’allait-il en être? Les veufs d’âge (3 à 7 ans) et les deux ans ont attaqué le programme début mai. Comme chaque saison, il faut plusieurs dimanches aux deux ans pour comprendre le veuvage. Les vieux veufs eux sont venus normalement jusqu’aux étapes de 250 – 300 km.
C’est après que cela s’est gâté. Sur des concours de 4 à 500 km huit veufs de 3 ans et plus, dont 3 ou 4 avaient bien volé à 2 ans, se sont perdus et définitivement. Ainsi se trouve posée à nouveau, l’hypothèse du microbisme cérébral dans la paratyphose, qui expliquerait la perte définitive de pigeons pourtant aguerris et ne présentant aucun symptôme et en particulier aucun symptôme neurologique au colombier. Nous sommes très loin des torticolis typiques de la paratyphose, en particulier chez les pigeonneaux de 4-8 semaines.
Les effets désastreux sont pourtant là. Bien sûr quatre deux ans se sont aussi perdus. Etaient ils ou n’étaient-ils pas porteurs? La saison sportive a été riche en incidents météorologiques et en accidents par vent contraire (fils électriques et autres obstacles). Et les yearlings? Eux aussi sont issus de l’élevage 99 donc suspects. Aucun d’entre eux n’avait montré de symptômes et il n’y avait eu aucune perte au colombier. Ils ont subi le même traitement antiseptique et les 3 vaccinations des adultes.
Pratiquement non entraînés en 99, ils ont été mis en route en deux fois, célibataires pour l’une, accouplés pour l’autre. Ils ont été entraînés tranquillement jusqu’à 400 km sans aucune préparation spéciale. Bien sûr, ils n’ont guère brillé mais quelques-uns se sont montrés réguliers et auront le droit de passer chez les veufs de l’équipe de pointe. Avant d’y être incorporés, ils subiront un rappel de vaccination paratyphose.
Les pipants eux, n’ont reçu aucun traitement. Bien sûr tous les 15 jours, ils reçoivent un traitement trichomonose d’un jour ou deux, mais rien contre la paratyphose. Jusqu’à présent aucun d’entre eux n’a montré le moindre signe de maladie.
Cependant à titre de sécurité ils recevront après la mue un traitement paratyphose par l’eau assorti de vaccinations.
On n’est jamais trop prudent. On voit que l’éradication de la paratyphose est une affaire de patience.

[ Source: Article édité par Dr. Vét. J.P. Stosskopf – Revue PIGEON RIT ]

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