Mai 2001 Yearlings Pigeon Voyageur
16 avril 2020 Par admin

Mai 2001 – yearlings – pigeon voyageur

Mai 2001 Yearlings Pigeon Voyageur

Mes « pigeons veufs » se comportent très bien. J’ai l’impression qu’ils tapent plus aisément la tête que l’année dernière. Les « deux ans » qui ont bien volé comme yearlings sont à nouveau d’attaque.
La saison n’en est qu’à ses débuts et il est trop tôt pour crier victoire. Les « veufs » ont vécu en volière jusqu’à la fin du mois de mars. Lorsqu’ils arrivèrent au colombier ils furent accouplés quasi immédiatement et je pus commencer à les entraîner. Je ne savais si le long séjour en volière les gênerait pour engager la saison. Leurs classements dans les premiers concours prouvent qu’il n’en était rien. Après deux Noyon d’introduction (220 km) ils furent engagés pour Melun (330 km). Ce fut une très rude épreuve par vent de N.E. fort et glacial. Les pigeons atteignirent à peine 1000 mpm. et le concours dura plus longtemps que de normale.
Plusieurs colonies perdirent des yearlings et même un « vieux » par ci par là. Je pus classer deux pigeons parmi les cinq premiers et récolter un bon pourcentage de prix à l’Union. Etant donné les conditions climatiques peu engageantes plusieurs amateurs s’étaient abstenus et ils n’eurent pas tort. Un nouveau Melun figurait au programme la semaine suivante. Il faisait moins froid mais le vent de nord soufflait également fort. J’avais participé avec 23 pigeons et 15 purent se classer mais pas en tête. On releva le même fléchissement partout ailleurs. Les pigeons qui avaient participé au premier Melun ne récoltaient qu’un petit prix ou aucun et le concours fut largement dominé par ceux qui n’avaient pas participé huit jours plus tôt. Nous savons tous que le pigeon a besoin d’un repos supplémentaire pour récupérer après un effort trop intense, mais nous l’oublions parfois.

Les yearlings.
Encore qu’il m’ont déjà offert deux victoires je dois avouer que je ne compte pas des « as » parmi mes yearlings. Qui dispose d’une bonne équipe de pigeonneaux peut en faire de bons yearlings l’année suivante et même quelques bons « vieux » par la suite. J’ai vécu une catastrophe avec mais pigeonneaux en l’an 2000 et j’en ai perdu cinquante en un jour. J’ai bien remporté quelques prix avec ceux qui me restaient, mais je dois avouer qu’ils ne valaient pas lourd. Je ne m’étonne donc pas de ne pouvoir faire mieux avec mes yearlings. Je possède quelques jeunes d’été qui volent la tête de temps à autres mais ils ne sont pas réguliers. J’ai aussi trois yearlings Janssen purs au colombier de concours. Ce ne sont pas des « supers » mais ils remportent beaucoup de prix. Preuve que les Janssen ne sont pas uniquement fait pour les concours de vitesse.
Je n’ai pas beaucoup de patience avec mes yearlings. Ils séjournent aux côtés des « vieux » qui se comportent bien et reçoivent les mêmes graines et les mêmes soins. Je dois donc noter qu’ils n’ont pas la qualité requise. J’ai d’ailleurs éliminé la moitié à ce jour. Je ne puis me consoler en me disant qu’ils s’amélioreront peut-être par la suite. Le bon pigeon montre vite ce qu’il peut faire, même s’il est né l’été.

Du jamais vu.
J’ai classé deux pigeons différents au premier prix dans la même catégorie au Bourges de mai à St Job 2001. J’ai déjà vu classer ex aequo à la même vitesse deux pigeons de colombiers différents, mais jamais deux pigeons de même catégorie et de même colonie qui font le premier prix. C’est pourtant ce qui nous est arrivés.
Je viens de vous dire que mes yearlings ne pèsent pas lourd cette année et je le maintiens. Ce sont pourtant deux petites femelles yearlings qui ont signé l’exploit dont je vous parle. Je guettais l’arrivée des pigeons avec mon ami Ward, lorsque nous en vîmes subitement deux à une centaine de mètres de hauteur arriver sur nous en se détachant quelque peu. Ils développaient une telle vitesse que je redoutais le pire et Ward me dit qu’il en avait froid dans le dos. Nous avions l’impression que les deux petites femelles étaient engagées dans un sprint pour décider laquelle atterrirait la première.
Elles ne firent pas le moindre petit tour, tombèrent ensemble sur la planche et glissèrent ensemble dans le « spoutnik ». Deux constateurs étaient placés dans le spoutnik et nous poussèrent à la même seconde sur le pressoir pour officialiser l’heure d’arrivée… la même à la seconde près. Il en résulta que je fus classé deux fois premier. Je n’avais jamais vécu cela!
La « 097 » n’était pas à son coup d’essai. Elle avait déjà décroché une victoire sur Noyon quelques semaines plus tôt. La semaine après Bourges elle n’est pas rentrée d’un concours de demi-fond.
Elle ne devait pas être « exceptionnelle ». La « 113 » a remporté quelques petits prix avant et après Bourges. Elle n’était pas « exceptionnelle » non plus. Elle pourrait se racheter en signant quelques belles prouesses, mais si ce n’est le cas je n’hésiterai pas à l’éliminer.
Je me suis saisi de la rapidité de mon voisin Ward. Pour un peu il m’eut battu à l’officialisation de nos pigeonnes et il a vingt ans de plus que moi.
Chapeau!

[ Source: Article édité par M. André ROODHOOFT – Revue PIGEON RIT ]

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