Maladies respiratoires – n°1 – pigeon voyageur
LES MALADIES RESPIRATOIRES CHEZ LES PIGEONS: UN CAUCHEMAR !
Quand on visite, comme votre serviteur, de nombreux champions de réputation mondiale, on n’est pas seulement initié à leurs méthodes mais on partage aussi leurs soucis.
En avril ne te découvre pas d’un fil dit-on et pourtant c’est la période pendant laquelle les voiliers doivent se’ mettre en route. On sent vibrer l’inquiétude dans la voix de nombreux champions lorsqu’ils parlent de la condition de leurs pigeons. La forme, cette fée capricieuse, qui disparaît parfois comme par enchantement, surtout en avril et début mai, leur cause bien de soucis.
Quelques semaines avant le début de la saison de demi-fond (1991), j’ai eu un entretien avec un crack de la province d’Anvers, qui me confia: « Vous me demandez mon pronostic pour la saison qui s’annonce? Cher ami, je suis plein d’espoir. Seulement, je sais qu’il faut toucher du bois avant de se prononcer d’une façon trop optimiste.
Nos pigeons sont sous contrôle vétérinaire. Tout d’abord mon fils est laborantin et a la possibilité de déceler des maladies parasitaires, telles que la coccidiose, les vers et la trichomoniase mais en outre nous consultons le docteur Norbert Peeters de Genk lorsque nous craignons le moindre petit problème.
En début de saison ce sont plutôt les maladies respiratoires qui guettent nos voiliers. »
Cauchemar
Un véritable cauchemar, en effet! Bien sûr: en éliminant les maladies parasitaires, on a déjà fait un grand pas en avant. Une trichomoniase par exemple est à la base de beaucoup de maux. Les maladies respiratoires sont souvent une association parasite-microbe.
Coryza
Surtout en début de saison, les pigeons sont exposés aux intempéries et cela peut avoir des conséquences néfastes.
Un grand joueur de fond du Brabant wallon m’a dit en été 1992 : « Mes pigeons volent manifestement moins bien que les années précédentes. J’ai consulté un vétérinaire qui a prescrit des gouttes nasales et un antibiotique à mettre dans l’eau de boisson. Le vétérinaire avait trouvé que mes pigeons n’étaient pas en condition optimale à cause de difficultés respiratoires (ils éternuaient par exemple).
Je ne suis pas un amateur de médicaments, surtout pas pendant la saison sportive.
Pour traiter convenablement le moindre mal, même bénin, il faudrait pouvoir mettre les pigeons au repos mais alors on rate plusieurs concours. »
Le terme coryza ou rhinite n’a pas été cité par le colombophile lors de mon entretien. Je l’utilise ici parce qu’il indique un ensemble de symptômes, parfois peu marqués mais qui peuvent être la cause d’un mauvais rendement et de pertes (surtout parmi les pigeonneaux).
[ Source: édité par M. VICTOR VANSALEN – Livre “Les Champions révèlent” ]
Monsieur Victor Vansalen né le 24/02/1926 à Machelen, † décédé le 14/04/2015 à Vilvoorde
C’est un grand honneur et un grand plaisir pour nous de rendre hommage à son exceptionnel engagement envers la colombophilie.
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