Qu’avons-nous appris? – pigeon voyageur
Voilà une question que chacun peut et doit se poser à la fin d’une saison sportive des pigeons, que celle-ci ait été bonne ou mauvaise.
Il nous faut tirer les conclusions qui s’imposent des méthodes utilisées cette année et tâcher de les améliorer l’an prochain. Le champion lui-même ne peut se reposer sur ses lauriers car «qui n’avance pas, recule» dit le proverbe.
Pour être pratique : comment obtenir, sinon garder, la santé chez nos pigeons ? Et qu’en est-il de l’entretien de l’hygiène ?
Sur ce dernier point, nous, qui avons utilisé le «Couvre-sol», constatons un progrès très sensible bien que les quelques exceptions dont on parle, sont de celles qui confirment la règle.
En ce qui me concerne, j’ai eu peu d’entretien cette année. Et bien que mes pigeons m’aient don-né moins de travail, les résultats sont néanmoins meilleurs que ceux de l’an dernier. J’en conclus à une meilleure méthode d’entretien puisque de meilleurs résultats obtenus avec les mêmes pigeons plaident en cette faveur.
A quel moment faut-il contrôler l’état de santé des pigeons ? Je suis profondément convaincue que la période de la mue, mais surtout celle qui précède les accouplements, constitue indiscutablement le meilleur moment pour ce contrôle. Cette conviction, je me la suis faite aussi bien chez d’autres amateurs qu’à mon propre colombier. Je suis partisan, quoiqu’on en pense peut-être, de la méthode «graines et eau» durant la saison hivernale. La méthode naturelle n’est-elle pas généralement la meilleure ?
Mais ! Oui, je sais ce que vous allez dire que les médicaments sont indispensables mais seulement, là où règne la maladie. Il nous faut prendre parti. Les bonnes prestations ne requièrent aucune médecine (mal nécessaire) du moins pendant les saisons de sport et même d’élevage. C’est maintenant qu’il faut, par un examen approfondi, s’assurer de l’éventualité de maladies possibles. Découvre-t-on toutes sortes d’infections contractées durant les mois d’enlogement ?
Vite ! Extirpons les maladies en question par un remède radical. Du point de vue santé, nos pigeons doivent être prêts, mieux encore.
C’est ce que nous vous souhaitons.
[ Source: Article édité par Dr. vétérinaire Théo Huysegoms – Revue PIGEON RIT ]
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Consultation colombophile – pigeon voyageur