16 septembre 2020
Que faut-il ? de la chance ? du travail ? – pigeon voyageur
Paul Sion (1872-1947) était un riche industriel (filature) de la région de Tourcoing et un colombophile réputé.
Il y a quelques années, nous avons eu, mon frère et moi, le plaisir de passer une matinée avec le grand champion français Paul Sion, à ses colombiers de Tourcoing. En conversant avec cet amateur sympathique, nous avons appris beaucoup de choses. Paul Sion est, en fait, colombophile au plus haut degré. En d’autres mots, c’est un homme qui aime ses pigeons, qui les connaît et qui a beaucoup travaillé pour eux. Ce qui m’a surtout frappé, ce sont les premiers mots qu’il nous adressa, lorsque nous entrâmes dans le colombier: « Pour rassembler une telle collection de pigeons, il a fallu travailler dur et longtemps ! » C’est à peu près les mêmes mots que j’ai entendus de la bouche d’un autre amateur aussi renommé que modeste: Ernest Duray, quelques minutes avant la vente totale de ses vieux pigeons en 1934: « Ces pigeons, c’est comme un peu de mon coeur qu’on m’arrache… c’est le travail de toute une vie d’homme ! » Oui, chers lecteurs, travailler, c’est par ce moyen qu’on arrive à quelque chose, surtout en colombophilie.
Parfois, cela va bien sans travail, grâce à une chance particulière… mais n’y comptez pas beaucoup, vous pourriez attendre fort longtemps ! Il y a quelques semaines à peine que nous sommes en route et beaucoup d’amateurs perdent déjà courage, parce que leurs pigeons adultes n’ont encore rien fait de bon. Leur seul espoir, ce sont les pigeonneaux. Et Dieu sait combien des ces colombophiles prématurément découragés portent en eux-mêmes la faute du mauvais rendement de leurs sujets: ils n’ont pas assez travaillé! Notre soigneur Frans, qui est aussi bon philosophe que bon soigneur, me disait, hier encore, à propos d’un amateur aux bons pigeons, mais aux mauvais résultats, et qui avait donné des pilules de vitesse à ses pigeons: « Il ferait beaucoup mieux de prendre lui-même quelques pilules de vitesse, car il est encore plus lent que ses oiseaux! » En fait, il faut, maintenant, se lever tôt pour ne pas arriver trop tard.
Je veux dire par là que chaque pigeon doit pouvoir se donner à fond pour bien se classer. Voilà une chose que les amateurs ne veulent pas encore admettre ! Car, disons-le franchement, un pigeon, sauf par temps exceptionnellement dur, ne doit pas être bien fort ni résistant pour faire prix à 100 ou 250 km.
Parfois, cela va bien sans travail, grâce à une chance particulière… mais n’y comptez pas beaucoup, vous pourriez attendre fort longtemps ! Il y a quelques semaines à peine que nous sommes en route et beaucoup d’amateurs perdent déjà courage, parce que leurs pigeons adultes n’ont encore rien fait de bon. Leur seul espoir, ce sont les pigeonneaux. Et Dieu sait combien des ces colombophiles prématurément découragés portent en eux-mêmes la faute du mauvais rendement de leurs sujets: ils n’ont pas assez travaillé! Notre soigneur Frans, qui est aussi bon philosophe que bon soigneur, me disait, hier encore, à propos d’un amateur aux bons pigeons, mais aux mauvais résultats, et qui avait donné des pilules de vitesse à ses pigeons: « Il ferait beaucoup mieux de prendre lui-même quelques pilules de vitesse, car il est encore plus lent que ses oiseaux! » En fait, il faut, maintenant, se lever tôt pour ne pas arriver trop tard.
Je veux dire par là que chaque pigeon doit pouvoir se donner à fond pour bien se classer. Voilà une chose que les amateurs ne veulent pas encore admettre ! Car, disons-le franchement, un pigeon, sauf par temps exceptionnellement dur, ne doit pas être bien fort ni résistant pour faire prix à 100 ou 250 km.
A ces portées, c’est l’amateur qui fait plus que le pigeon dans les succès qu’il remporte. Quand les pigeons sont sains, pas trop gras et bien joués, tous les amateurs peuvent se classer en vitesse.
A quoi voit-on qu’un pigeon est sain ? A ses yeux bien secs, à sa gorge propre, à la fermeté de ses muscles et au collant de ses plumes. Quand les muscles pectoraux, situés des deux côtés du bréchet, sont fondus ou insuffisamment tendus entre le dos et la queue, le pigeon n’est pas à même de bien se classer. Il y a quelque chose qui cloche du côté de la santé, à moins que le pigeon ne soit usé. Naturellement, ce n’est pas avec des oiseaux pareils qu’il faut aller se mesurer, même dans les concours de vitesse (1).
Toutefois, et surtout aux portées inférieures à 250 km, les petits trucs jouent un rôle capital et même les amateurs du veuvage devront y recourir s’ils veulent que leurs mâles donnent leur maximum de vitesse. Le meilleur moyen de faire arriver un pigeon en tête, veuf ou non, c’est la jalousie. Il suffit de mettre un autre mâle avec la femelle du veuf, un peu avant la mise en loges, et de laisser voir le manège, par le sujet qu’on veut exciter. C’est au moment où vous voyez que celui-ci devient furieux, que vous le mettez au panier. Quand il revient du concours, il retrouve sa femelle avec l’intrus (à moins qu’il ne soit trop fatigué). On laisse la bataille se déclencher, puis, on enlève le second larron. C’est un petit truc qui donne les meilleurs résultats, surtout avec les veufs qui ne comprennent pas ce qu’on leur veut et qui ne rentrent pas bien le dimanche.
On entend parfois dire que tous les pigeons ne veulent pas du veuvage et que certains tombent mieux au naturel. C’est faux. Tous les mâles volent mieux au veuvage qu’au naturel, à condition que le veuvage soit bien joué, c’est-à-dire le soit à merveille. D’ailleurs, tous les amateurs qui suivent strictement la méthode de veuvage qui a paru dans « Le Sport Colombophile », réussissent au mieux, mais la plupart de ceux qui l’ont lue, sont trop paresseux pour l’appliquer.
Le moindre travail leur pèse et, malheureusement, ce sont eux les plus acharnés à critiquer le veuvage et à vouloir faire exclure les amateurs du veuvage des concours. Triste mentalité ! Qu’ils lisent bien le simple exposé du veuvage qui est fait dans « Méthodes modernes », qu’ils appliquent et alors il y aura beaucoup moins de critiqueurs, parce qu’il y aura plus de bons joueurs !
(2) Pour réfuter l’objection de ceux qui prétendent que certains mâles volent mieux au naturel qu’au veuvage, je citerai ce que l’ami Schuttelaar des Pays-Bas m’a dit récemment: « L’année passée, j’ai joué le veuvage avec un brillant résultat. Toutefois, je dois dire que j’ai tout fait pour y arriver et que j’ai usé tous les petits moyens conseillés par « Le Sport Colombophile », pour conserver l’appétit et la forme à mes veufs. C’est ainsi que j’ai donné du thé d’orties blanches, de l’ail etc. Toutefois, ce qui m’a le mieux réussi, c’est de passer, avant la mise en loges, un jeune de huit à dix jours à mes veufs dont l’appétit et le courage semblaient faiblir. Ce truc a réussi à merveille sur trois des quatre sujets avec lesquels je l’ai essayé. Le résultat fut tellement extraordinaire que je considère ce petit truc comme un moyen magique pour retaper durant quelques semaines un veuf découragé. Veuvage ? Non, c’est de la science !
(3) J’ai tout expérimenté maintenant. J’ai même ramené sans danger des pigeons de 400 à 150 km, j’ai constaté que le mauvais temps a peu d’influence sur les arrivées des bons pigeons. Tout cela, ce sont des inventions pour consoler ceux qui ne réussissent pas. Qu’est-ce qui compte ? Seulement les soins donnés ponctuellement en semaine ? »
Ainsi a parlé ce bon monsieur Schuttelaar, dont je suis persuadé qu’il fera bientôt parler de lui en colombophilie, parce qu’il a compris l’impossibilité d’obtenir de bons résultats sans aucun travail.
Maintenant, je voudrais encore attirer votre attention sur un fait singulier qui se reproduit chaque année, dès que commence le jeu des pigeonneaux. Ce fait, c’est que, depuis toujours, ce sont les mêmes amateurs qui jouent fort avec les jeunes, quoique, très souvent, ce sont des gens qui ne font quasi rien avec les vieux. Ce fait, chers lecteurs, mérite de retenir toute notre attention, car les faits singuliers sont toujours instructifs, si l’on se donne la peine d’en rechercher les causes. Quelle est maintenant la cause de la réussite avec les pigeonneaux et de l’insuccès avec les vieux, chez les spécialistes des concours de jeunes ? Elle est simple et tellement logique.
A quoi faut-il attribuer les bons résultats enregistrés par les jeunes ?
Primo, la race, la santé et la façon de jouer.
Secundo – et ne serait-ce pas la principale raison ? – la précocité et la vitesse innée. Ces deux dernières qualités sont les qualités primordiales d’un pigeonneau, celles qui le font tomber terriblement.
On les obtient en élevant hors de reproducteurs très jeunes, même hors des yearlings (4).
A quoi voit-on qu’un pigeon est sain ? A ses yeux bien secs, à sa gorge propre, à la fermeté de ses muscles et au collant de ses plumes. Quand les muscles pectoraux, situés des deux côtés du bréchet, sont fondus ou insuffisamment tendus entre le dos et la queue, le pigeon n’est pas à même de bien se classer. Il y a quelque chose qui cloche du côté de la santé, à moins que le pigeon ne soit usé. Naturellement, ce n’est pas avec des oiseaux pareils qu’il faut aller se mesurer, même dans les concours de vitesse (1).
Toutefois, et surtout aux portées inférieures à 250 km, les petits trucs jouent un rôle capital et même les amateurs du veuvage devront y recourir s’ils veulent que leurs mâles donnent leur maximum de vitesse. Le meilleur moyen de faire arriver un pigeon en tête, veuf ou non, c’est la jalousie. Il suffit de mettre un autre mâle avec la femelle du veuf, un peu avant la mise en loges, et de laisser voir le manège, par le sujet qu’on veut exciter. C’est au moment où vous voyez que celui-ci devient furieux, que vous le mettez au panier. Quand il revient du concours, il retrouve sa femelle avec l’intrus (à moins qu’il ne soit trop fatigué). On laisse la bataille se déclencher, puis, on enlève le second larron. C’est un petit truc qui donne les meilleurs résultats, surtout avec les veufs qui ne comprennent pas ce qu’on leur veut et qui ne rentrent pas bien le dimanche.
On entend parfois dire que tous les pigeons ne veulent pas du veuvage et que certains tombent mieux au naturel. C’est faux. Tous les mâles volent mieux au veuvage qu’au naturel, à condition que le veuvage soit bien joué, c’est-à-dire le soit à merveille. D’ailleurs, tous les amateurs qui suivent strictement la méthode de veuvage qui a paru dans « Le Sport Colombophile », réussissent au mieux, mais la plupart de ceux qui l’ont lue, sont trop paresseux pour l’appliquer.
Le moindre travail leur pèse et, malheureusement, ce sont eux les plus acharnés à critiquer le veuvage et à vouloir faire exclure les amateurs du veuvage des concours. Triste mentalité ! Qu’ils lisent bien le simple exposé du veuvage qui est fait dans « Méthodes modernes », qu’ils appliquent et alors il y aura beaucoup moins de critiqueurs, parce qu’il y aura plus de bons joueurs !
(2) Pour réfuter l’objection de ceux qui prétendent que certains mâles volent mieux au naturel qu’au veuvage, je citerai ce que l’ami Schuttelaar des Pays-Bas m’a dit récemment: « L’année passée, j’ai joué le veuvage avec un brillant résultat. Toutefois, je dois dire que j’ai tout fait pour y arriver et que j’ai usé tous les petits moyens conseillés par « Le Sport Colombophile », pour conserver l’appétit et la forme à mes veufs. C’est ainsi que j’ai donné du thé d’orties blanches, de l’ail etc. Toutefois, ce qui m’a le mieux réussi, c’est de passer, avant la mise en loges, un jeune de huit à dix jours à mes veufs dont l’appétit et le courage semblaient faiblir. Ce truc a réussi à merveille sur trois des quatre sujets avec lesquels je l’ai essayé. Le résultat fut tellement extraordinaire que je considère ce petit truc comme un moyen magique pour retaper durant quelques semaines un veuf découragé. Veuvage ? Non, c’est de la science !
(3) J’ai tout expérimenté maintenant. J’ai même ramené sans danger des pigeons de 400 à 150 km, j’ai constaté que le mauvais temps a peu d’influence sur les arrivées des bons pigeons. Tout cela, ce sont des inventions pour consoler ceux qui ne réussissent pas. Qu’est-ce qui compte ? Seulement les soins donnés ponctuellement en semaine ? »
Ainsi a parlé ce bon monsieur Schuttelaar, dont je suis persuadé qu’il fera bientôt parler de lui en colombophilie, parce qu’il a compris l’impossibilité d’obtenir de bons résultats sans aucun travail.
Maintenant, je voudrais encore attirer votre attention sur un fait singulier qui se reproduit chaque année, dès que commence le jeu des pigeonneaux. Ce fait, c’est que, depuis toujours, ce sont les mêmes amateurs qui jouent fort avec les jeunes, quoique, très souvent, ce sont des gens qui ne font quasi rien avec les vieux. Ce fait, chers lecteurs, mérite de retenir toute notre attention, car les faits singuliers sont toujours instructifs, si l’on se donne la peine d’en rechercher les causes. Quelle est maintenant la cause de la réussite avec les pigeonneaux et de l’insuccès avec les vieux, chez les spécialistes des concours de jeunes ? Elle est simple et tellement logique.
A quoi faut-il attribuer les bons résultats enregistrés par les jeunes ?
Primo, la race, la santé et la façon de jouer.
Secundo – et ne serait-ce pas la principale raison ? – la précocité et la vitesse innée. Ces deux dernières qualités sont les qualités primordiales d’un pigeonneau, celles qui le font tomber terriblement.
On les obtient en élevant hors de reproducteurs très jeunes, même hors des yearlings (4).
Comment cela arrive-t-il d’habitude ? Les jeunes tombent fort et l’amateur en profite pour les faire voler de nombreuses fois. Malheureusement, ils en souffrent. Communément, ces jeunes prodiges ne font plus rien de bon à un an, car ils ont été entravés dans leur croissance. Mais ils donnent des jeunes qui, à leur tour, se montrent précoces et rapides, et se défendent brillamment dans les concours. Le petit moulin tourne ainsi durant des années: des jeunes précoces, des vieux usés que l’on supprime après une année de patience, ce qui oblige à élever toujours hors des jeunes forces. On devient alors un champion des concours des pigeonneaux.
N’est-il pas remarquable que de nouveaux amateurs, à peine installés, se mettent à jouer ferme avec les jeunes ? Que cela nous soit une indication précieuse: nous y trouverons soit la cause du succès avec les pigeonneaux, soit la cause de l’insuccès avec les adultes ! Quelques mots encore au sujet des petites graines.
En user très peu, si l’on veut tenir ses pigeons longtemps en forme. Ne pas commencer à en donner avant la fin mai et seulement le soir, après le dernier repas, avec mesure et non pas à volonté. Commencez avec un mélange de navette, colza, chanvre et millet. D’abord une cuiller à café, puis deux et trois au maximum. Il est cependant à conseiller d’y joindre des graines qui digèrent facilement: froment et pois par exemple. Celui qui ne joue les concours jusqu’à 300 km au veuvage peut donner hardiment, en juin et juillet, un repas matinal composé exclusivement de petites graines, et réserver les grosses pour le repas du soir. Cela peut, naturellement, se faire aussi pour les pigeons qui couvent.
La question primordiale est de ne jamais dépasser la mesure.
Le rôle de la famille Sion de Tourcoing (au Nord de la France) de réputation internationale par ses succès dans les concours de fond dans les années « 30 » a influencé favorablement l’évolution du sport colombophile chez nos voisins du sud. Paul Sion fut d’ailleurs l’un des fondateurs de la Fédération Colombophile Internationale et son fils Robert s’est comporté en digne successeur en se maintenant au sommet dans la compétition de fond.
Noël De Scheemaecker,
Notices:
(1) Alors que Noël De Scheemaecker l’évoquait déjà ici, le rôle déterminant de l’amateur dans la motivation des pigeons de vitesse, n’a pas changé depuis.
(2) Le « veuvage” présentait un système idéal aux joueurs de vitesse pour motiver leurs pigeons au maximum et éviter qu’ils perdent du temps à la rentrée. Les frères De Scheemaecker ont révélé cela de A à Z dans un petit livre paru en 1936 sous le titre « Méthodes modernes ». Le succès fut énorme parce qu’il enseignait aux joueurs de vitesse – qui sont 90% de l’effectif national – comment préparer, entraîner et motiver leurs pigeons au maximum.
(3) Le petit truc de passer un jeune de 8 à 10 jours à un veuf est toujours appliqué comme il y a 70 ans. A l’époque la majorité des amateurs l’ignoraient et les champions qui le pratiquaient le gardaient secret.
(4) Le jeu à pigeonneaux comptait déjà des spécialistes dans les années ’30. Noël De Scheemaecker avait vite remarqué qu’on réussirait le mieux avec des sujets arrivés à maturité. On ne songeait pas encore à élever l’hiver à l’époque parce que c’est contre nature et qu’on la respectait toujours alors. De nos jours on élève en masse l’hiver, surtout en Belgique et les pigeonneaux nés aux environs du Nouvel-An participent à des courses de 350 km en juin. On a cependant tendance à dire qu’on n’élève pas des pigeonneaux à maturité précoce et à la vitesse innée hors de yearlings comme Noël De Scheemaecker l’évoque, mais bien hors des adultes qui détiennent ces deux qualités.
(1) Alors que Noël De Scheemaecker l’évoquait déjà ici, le rôle déterminant de l’amateur dans la motivation des pigeons de vitesse, n’a pas changé depuis.
(2) Le « veuvage” présentait un système idéal aux joueurs de vitesse pour motiver leurs pigeons au maximum et éviter qu’ils perdent du temps à la rentrée. Les frères De Scheemaecker ont révélé cela de A à Z dans un petit livre paru en 1936 sous le titre « Méthodes modernes ». Le succès fut énorme parce qu’il enseignait aux joueurs de vitesse – qui sont 90% de l’effectif national – comment préparer, entraîner et motiver leurs pigeons au maximum.
(3) Le petit truc de passer un jeune de 8 à 10 jours à un veuf est toujours appliqué comme il y a 70 ans. A l’époque la majorité des amateurs l’ignoraient et les champions qui le pratiquaient le gardaient secret.
(4) Le jeu à pigeonneaux comptait déjà des spécialistes dans les années ’30. Noël De Scheemaecker avait vite remarqué qu’on réussirait le mieux avec des sujets arrivés à maturité. On ne songeait pas encore à élever l’hiver à l’époque parce que c’est contre nature et qu’on la respectait toujours alors. De nos jours on élève en masse l’hiver, surtout en Belgique et les pigeonneaux nés aux environs du Nouvel-An participent à des courses de 350 km en juin. On a cependant tendance à dire qu’on n’élève pas des pigeonneaux à maturité précoce et à la vitesse innée hors de yearlings comme Noël De Scheemaecker l’évoque, mais bien hors des adultes qui détiennent ces deux qualités.
[ Source: Article édité par M. Noël De Scheemaecker – Revue PIGEON RIT ]
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